Attention, conférence !

« À 18 ou à 20 ans, comment un garçon épris d’absolu, d’engagement, de sacrifice, de foi… pourrait-il être démocrate, système basé sur le compromis, le scepticisme et la relativisation des idées, la réduction de toute chose aux petits intérêts et à la tranquillité bourgeoise. C’est une idéologie de vieillards et de rentiers, imaginée par des bourgeois (des gens qui pensent bassement) pour leur satisfaction propre. »

Dominique VennerCarnets rebelles – volume I (Éd. La Nouvelle Librairie, 2021)

Le monde est terriblement forain

Le Fantastique dans la poésie française, Éd. La Pibole – Jean Gouézec, p. 106 et 107, 1980 (poème tiré des Poudres lourdes, 1945)

Après un échange électronique avec Elba, et en cherchant mon exemplaire des « Contes de la Bûcheronne » que je n’ai finalement pas trouvé (à mon grand dam, il doit être chez ma mère…), je suis retombé sur cet ouvrage, sorte d’ovni dans ma bibliothèque (déjà que je ne suis pas très poèmes…), dans lequel sont répertoriées quelques perles plutôt originales.

Joyeuse fête d’Ostara et joyeuses Pâques !

Lindsay Green, inspirée par Watership Down de Richard George Adams

Avec Noël et la fête de Saint-Jean, les fêtes de Pâques sont celles que j’apprécie le plus parmi les évènements chrétiens de notre calendrier national. Bien qu’agnostique, malgré un baptême et un première communion catholique, j’attache une grande importance à célébrer tous ces moments qui rythment nos vies chaque année. Il s’agit là d’un patrimoine, non pas cultuel pour moi mais bien culturel (peut-être les deux ?… qui sait…), qui est à conserver et à célébrer car il permet de reprendre pied dans nos existences soumises à la rapidité, à la multitude, au bruit, à la virtualité… On reprend conscience du monde réel, on revient aux fondamentaux, au travers d’un enracinement salvateur pour les corps et les esprits.

En avançant dans ma vie, je reste très attaché à tous les rituels chrétiens mais je suis de plus en plus intéressé par nos racines pré-chrétiennes polythéistes. Faisant partie des « Gentils », le néopaganisme m’interpelle davantage aujourd’hui…

En tous les cas, j’ai découvert récemment Ostara, la Dame de l’Aube, divinité de la fertilité de la mythologie nordique et qui est célébrée au moment de l’équinoxe du Printemps, et je voulais vous faire profiter du billet que Gilles Ledoux lui a consacré chez l’Institut Iliade.

« À l’avènement du christianisme la fête de Pâques – qui est la célébration de la résurrection du Christ (rappelons que la fête de Pâques a longtemps été la plus importante de la tradition chrétienne et qu’elle marquait le début de l’année, et cela jusqu’en 1563) – remplaça la fête d’Ostara ou fête du printemps, qui est la fête du renouveau, de la fécondité et de la fertilité dont les origines sont très anciennes.

Cette fête porte le nom d’une déesse lunaire, Ostara, qu’un héros solaire aurait délivrée de la captivité au moment de l’équinoxe de printemps. On retrouve là un mythe très présent dans les mythologies européennes et même dans les contes (qui ne sont qu’une retranscription de ces mythes) auxquels Dominique Venner faisait souvent référence (*voir en encart : texte inédit). C’est Ariane délivrée par Thésée, Andromède délivrée par Persée, Brunhilde délivrée par Siegfried ou la Belle au bois dormant et Cendrillon de Charles Perrault, Blanche Neige et Raiponce des frères Grimm…

Pâques est un mot d’origine hébraïque qui se dit en allemand Ostern et en anglais Easter.

À Pâques c’est l’œuf qui symbolise la renaissance de la nature, la fécondité, la vie qui s’apprête à éclore. Symboliquement, l’aube du jour et l’aube de la renaissance de la vie sont intimement liées à Ostara, comme le blanc et le jaune de l’œuf qui vont donner la vie.

Il est une vieille tradition qui nous vient des pays germaniques et slaves qui consiste à décorer des œufs, de les offrir ou de les cacher pour qu’ils soient trouvés. La symbolique en est très forte. En effet, trouver un œuf peint c’est trouvé une image de ce que nous sommes : une forme abstraite, une apparence. C’est l’apparence du monde, son décor, dont nous faisons partie. Derrière il y a une coquille. Il faut briser la coquille, aller au-delà de cette apparence. Et on trouve à l’intérieur de l’œuf la couleur blanche, la couleur des origines, du commencement, de la pureté. Puis le globe d’or, symbole du cœur primordial qui contient l’essence d’un peuple, d’une race, d’une civilisation. Le printemps, symbolisé par l’œuf nous renvoie aux temps de l’Age d’Or et de l’Age d’Argent, les temps primordiaux qu’il s’agit de renouveler. »

La suite est ici

Attention, colloque !

« L’Europe, ce n’est pas un simple syndicat d’intérêts économiques et financiers plus ou moins déterritorialisés, favorisant la dérégulation des transactions au sein du « village global ». Ce n’est pas un conglomérat bigarré de populations déracinées, réparties au gré des évolutions du « marché » sur un espace sans frontières et sans limites, ouvert aux quatre vents des migrations incontrôlées. »

Pour s’inscrire à ce colloque au programme riche et intéressant avec, entre autres, les excellents Philippe Conrad et Bernard Lugan (que je lisais plus régulièrement avec l’incroyable NRH malheureusement disparue), c’est ici

La France réelle

Merci à Alain Marino

« Il est un coin de France
Où le bonheur fleurit
Où l’on connaît d’avance
Les joies du paradis
Et quand on a la chance
D’être de ce pays
On est comme en vacances
Durant toute sa vie… »

Luis Mariano – Il est un coin de France – 1951 [opérette Le chanteur de Mexico]

extrait vidéo tiré du film Le chanteur de Mexico de 1956 de Richard Pottier.

Gueule de Français !

Un de mes acteurs préférés ! Où sont passés tous ces bonhommes dans le cinéma « français » actuel ??…

« Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes
J’parlais bien fort pour être un homme
J’disais, je sais, je sais, je sais, je sais… »

Jean Gabin – Maintenant je sais – 1974

(déjà édité ici en avril 2021 mais on ne s’en lasse pas !)